Morbihan. A.G. du district : les femmes sont l'avenir du foot

Et oui, les femmes sont de plus en plus intéressée par la pratique du football. Ce sont leurs adhésions qui en partie, expliquent la hausse de 2% du nombre de licenciés enregistrée dans le Morbihan. En effet, le nombre de footballeuses avoisine les 900, en progression de 22 %…

L’engouement pour le football féminin est tel que son développement est l’un des principaux objectifs des dirigeants du district morbihannais pour la saison prochaine. « Il est indispensable qu’il y ait plus de clubs féminins », insiste le président du district Paterne Le Foll, lors de l’assemblée générale qui s’est tenue samedi matin à Guégon. « Pourquoi laisser des jeunes filles qui ont envie de jouer au foot, aller vers d’autres sports? En Morbihan, c’est la féminisation qu’il nous faut continuer à développer. Cela fait partir d’un vrai chantier, aussi bien au niveau du terrain que des dirigeants », souligne-t-il. Ce chantier ne concerne pas seulement les joueuses mais aussi l’encadrement. En effet, Patern Le Foll considére que « l’arrivée de présidentes, d’accompagnatrices d’équipes, notamment dans le football animation, serait une bonne chose », estimant qu’il y a dans ce domaine, une marge de progression très importante.

Outre cet effort pour encourager et faciliter l’accès des femmes au football, le district se fixe trois autres objectifs : le développement du futsal qui est aussi en forte progression, la formation des jeunes arbitres mais aussi d’aider les clubs à gérer leurs finances. Car le football n’échappe pas à la règle générale « il y a des clubs qui n’arrivent plus à supporter la charge de leurs dépenses de fonctionnement. Nous sommes dans une période économiquement difficile », constate le président qui appelle à la vigilance. Une vigilance qui s’applique aussi au district dont le budget est excédentaire de 23 064 euros (pour un total de 481 990 euros), mais les perspectives sont plutôt pessimistes notamment en ce qui concerne les subventions…

Mais globalement, la situation du football morbihanais est plutôt bonne. En nombre de licenciés il se situe en 2è position en Bretagne, derrière l’Ille-et-Vilaine et arrive au 8è rang national. Parmi les sujets de préoccupation, le secrétaire général, pointe du doigt le fait que « trop de joueurs jouent sans licence », ce qui fait peser un problème de responsabilité très important sur les épaules des présidents de clubs.

Le beach soccer doit-il se jouer loin des plages?

C’est un comble. Le beach soccer, le football sur la plage pourrait bien ne plus se jouer en bord de mer, mais dans l’intérieur des terres. La 3è édition du Breizh beach soccer prévue à Quiberon, le 24 mai dernier a du être annulé en raison des intempéries. Et là encore, ces problèmes climatiques déjà évoqués pour le football classique, remettent en question la possibilité de pratiquer cette discipline, là où elle le devrait, sur la plage.

Alors, les dirigeants du district lancent un appel aux communes, même situées dans l’intérieur des terres, qui souhaiteraient créer un terrain permettant la pratique du beach soccer. « On cherche un ou deux terrains. Il y a des communes qui sont intéressées, mais c’est un investissement qui coûte cher », expliquent les dirigeants.