La différence de niveau laissait peu de chances à l’équipe de Ruffiac-Malestroit d’aller plus loin dans la compétition. Mais c’est le charme de la coupe de France que de laisser régulièrement émerger des petits poucets. Et pourtant, Ruffiac-Malestroit a donné du fil à retordre à Locminé ce dimanche après-midi sur le stade Louis Gervais de Malestroit. D’entrée de jeu Ruffiac-Malestroit annonçait la couleur en marquant le premier but. Déjà la fierté de mener au score face à Locminé et la certitude d’avoir au moins marqué un point. Mais évidement il en fallait plus pour déstabiliser les visiteurs chevronnés, lesquels trouvaient peu après la faille dans la défense qui leur permettait de revenir à la hauteur de leurs adversaires. Locminé faisait bien circuler le ballon et se montraient à la hauteur de sa réputation. Un rythme éprouvant pour Ruffiac-Malestroit qui encaissait un 2è but. « Il va falloir tenir le premier quart d’heure… », prédisait un supporter à la reprise du match. Les joueurs locaux allaient faire mieux que ça. Ils emballaient même le match se créant plusieurs belles occasions dont au moins une aurait peut-être pu faire basculer le match. Mais non, c’est finalement Locminé qui portait l’estocade en inscrivant un 3è but. Les joueurs de Ruffiac-Malestroit qui ont enthousiasmé un public assez nombreux vont maintenant pouvoir se consacrer au championnat, tandis que Locminé poursuit sa route en coupe de France.
L’ombre du rugby
Mais ce match n’était pas anodin pour une autre raison. Une polémique agite depuis quelques temps le monde politique local et sportif de Malestroit. Il s’agit du souhait émis par le rugby de pouvoir jouer sur le terrain principal, arguant du fait que le football n’existe plus à Malestroit depuis qu’il a fusionné avec Ruffiac. Pour les rugbymen, le football est devenu un fantôme à Malestroit. Lors d’un récent conseil municipal, Carole Blanco-Hercelin maire-adjointe chargée des sports a annoncé une modification du planning des matchs de Ruffiac-Malestroit dont plusieurs seront joués sur le stade principal de Malestroit et elle donnait rendez-vous pour ce match de coupe entre Ruffiac-Malestroit et Locminé (voir nos articles sur le sujet). C’est donc un retour en fanfare du foot à Malestroit qui avait lieu ce dimanche après-midi au stade Louis Gervais. Des rumeurs circulaient samedi à Malestroit sur une conférence de presse du maire Bruno Gicquello, qui aurait lieu avant le match. Le maire est absent et il n’y a pas eu de conférence de presse… Carole Blanco-Hercelin était présente discrètement, parmi les supporters.
Jean-Michel Legrand, Co-Président du Pays de Malestroit, expliquait à qui voulait l’entendre, feuille de match à l’appui, que 6 des joueurs retenus pour le match était bien de Malestroit. Il affirmait sa volonté de ne pas polémiquer avec le rugby mais rappelait que c’est bien grâce à la fusion entre Ruffiac et Malestroit que le foot existe toujours aussi bien chez les jeunes que chez les vétérans…
La vidéo du match sur la Web télé en cliquant ici
'Football. Ruffiac-Malestroit sort la tête haute face à Locminé' a 1 commentaire
26 septembre 2016 @ 17 h 53 min Président RCBO
Pour pouvoir polémiquer Jean Michel Legrand, il faut avoir des arguments, n’en ayant pas il est certainement plus sage de ne pas le faire comme vous le faite actuellement…
Quant à la feuille de match, je maintient que les joueurs sont bien tous licenciés dans une association de ruffiac et non malestroyenne.
Vous pouvez essayer de vous vendre à qui veut bien l’entendre mais il n’y a aujourd’hui aucun joueur de football inscrit dans une association malestroyenne.
Votre seul argument est d’avoir une adjointe au sport pro foot, ancienne arbitre de football, incapable de respecter ces engagements….
De plus si on prend vos arguments Mr Legrand, il doit bien y avoir des malestroyens qui jouent au foot au club de Ploërmel ou à Vannes, doit on proposer à ces clubs de venir jouer à la Daufresne??? Bizarrement dans ce cas, personne ne se pose la question car la réponse est non. La daufresne doit servir aux associations malestroyenne, pas aux pique-assiettes.